Preview | Split/Second trace son propre bonhomme de chemin
18 mai 2010

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Split/Second Velocity

Mickey a bien grandi et les studios Disney aussi. Fini le temps de la rigolade poilante en compagnie de Dingo ou le destin féerique d'une Belle et d'une Bête. A l'heure des télévisions 3D, la section Jeux Vidéo décide de mettre sur le marché un jeu de course nerveux basé sur la vitesse, les explosions et le choix de son tracé. En cette saison automobile, Split/Second Velocity pourrait bien tirer son épingle du jeu (Qui a chuchoté Blur ?)

C’est le dessert que sert

Basé pour être le fer de lance des joueurs solitaires, Split/Second place son univers dans les séries TV. Vous ne serez pas Dr House au volant de sa moto véloce ou bien encore Bobby Ewing conduisant son magnifique paquebot dans un désert de poussière, mais plutôt un pilote effréné de victoire qui passe chaque course en direct de la chaîne BRTV. Admettons le, ça change un peu des rushs succès, respect, fans et tutti quanti. Console lancée, le menu apparaît puis, tel un seul homme, l'aliasing nous agrippe l'œil de sa griffe triangulaire. Pas rassuré du tout, je croise les doigts pour que cette mauvaise blague disparaisse lorsque la course sera chargée. Et là Benco ! Les petits gars de chez Black Rock Studio ont entendu mon appel et nous servent un titre graphiquement panache. Pour le coup, la claque n'est que plus imposante sur ma petite joue satinée. Ingénieux jusqu'au bout, la clarté de l'image est renforcée par la disposition du HUD (indicateur visuel : nombre de tour, place, barre d'explosion) à l'écran : il se trouve sous la voiture. Bien manœuvré !

Mon split pour un spare

L'hélicoptère sera aussi des réjouissances dans d'autres modes...

Comme dirait ce grand humoriste vulgaire « Si y'a un chemin à droite et à gauche, l'Homme s'embête pas il va tout droit ! ». Et comme il a raison. Reprenant cette philosophie au mot près, Split/Second Velocity vous propose de contrôler votre destiné (et celle des autres) à chaque détour. Ou presque. Pour être tout à fait précis, les changements primordiaux de trajectoires qui peuvent faire la différence se comptent sur les doigts d'une main. En ce qui concerne les attaques pyrotechniques dignes de Pyroli, elles sont plus communes mais pas activables dès que l'on souhaite taquiner la voiture devant… Dommage, car bien souvent vous vous retrouvez avec une jauge remplie à ras bord qui va "passer à l'as". Autant l'utiliser pour du boost ! A non, c'est vrai : il n'y en a pas. En même temps, les joutes mécaniques sont assez viles pour retourner la situation en moins de deux, donc gardez-en sous le pied, on ne sait jamais. Après quelques escapades sur les docks, les premières sensations sont mitigées. Aguicheur mais pas totalement bagarreur, un arrière-goût d'incertitude flotte dans les airs. Et je ne connais qu'un seul moyen d'y remédier : une partie en multi-joueurs

La roue de l’infortune

Certaines destructions sont à la fois splendides et utiles

Jouable en ligne contre sept autres fous du volant, c'est en simple un contre un que la preview se terminera. Par raison d'équité, les bolides sont identiques et je laisse le choix dans la date de la course à mon compère. 3, 2, 1, GO ! Profitant de l'aspiration des concurrents devant moi, ma barre monte à la vitesse grand V (pas d'allusion svp) et je garde jalousement la substantifique moelle pour une éventuelle surprise de taille. Effectivement, je n'allais pas être déçu. Après un premier tour assez relax, je décide de mettre en branle mon plan machiavélique. J'attends patiemment que l'icône rouge synonyme de chaos apparaisse et là, mon requiem se joue. Explosion du feu de Dieu qui ravage les bases d'une tour de contrôle, laissant celle-ci s'écraser lourdement sur les adversaires devant moi, rendant par la même occasion un nouveau chemin souterrain accessible. Comment gagner trois places en une seconde en somme. Mais le pire est à venir puisque lorsque vous êtes premier, à part bien conduire et éviter les pièges tendus par les voyous derrière vous, il n'y a pas grand-chose à faire. La musique techno m'envoûte et les dégâts sur ma voiture attestent de mon manque de pratique. Puis nonchalamment, un hélicoptère surgit et lâche une bombe… C'était vraiment pas ma guerre Johnny.
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