Preview | IL-2 Sturmovik : Birds of Prey, Pigeon vole haut
31 août 2009

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IL-2 Sturmovik : Birds of Prey

Le dogfight, genre immaculé par une caste restreinte de joueurs, se lèche les babines à la venue d'un petit nouveau sur le marché des consoles de salon. Enfin nouveau, tout est relatif, la licence existant depuis 2001 sur PC. Loin du simple Tom Clancy's HAWX d'Ubisoft, IL-2 Sturmovik : Birds of Prey risque de plaire aux chevronnés de la Seconde Guerre Mondiale, tout en faisant réfléchir les aventuriers perdus du manche à balai. Ignition !

Reçu 7/7

Nous y sommes : le mode histoire se lance. Choisir la difficulté est cruciale pour apprécier le titre à sa juste valeur. Facile pour un mode arcade, difficile pour la simulation. Mieux vaut garder ses forces et pencher pour le standard : Mi-figue mi-raisin ou plutôt avec ses hauts ... et ses bas. La vue est splendide, beaucoup plus évoluée que son homologue PC grâce à l'utilisation de satellites. Comme ceux déjà vus sur Google Map par exemple. Malgré le conflit qui fait rage vous ne pouvez qu'admirer la vue plongée. Puis vous descendez en piqué afin de voler en raze-motte. Vous en oubliez l'avertissement rouge "fluo" signe de crash. Le capitaine crie un bon coup et vous poussez les moteurs du coucou pour prendre de l'altitude. Devant vous, un essaim d'opposant butine le ciel et votre objectif est clairement défini : les éradiquer, tous. Trop loin pour toucher vos adversaires vous devez tout de même réguler la vitesse et rester sur les 500 mètres. Première volée de bois vert. Ca envoie du lourd. Les douze mitrailleuses crachent toutes les balles de leurs cartouches, surchauffant parfois. A vous de gérer ces moments d'impuissance. Puis un nouvel ordre sursaute dans vos oreilles, précisant qu'il fallait continuer la barbarie tout en détruisant les bombardiers. Roger.

Pas de place pour les Kamikazes

Bien qu'admirable, la vue cockpit est la moins usitée

Ni une, ni deux, vous transpercez les nuages pour éviter les assauts meurtriers. Les ailes de l'avion prenant l'air, faites attention. Forcément, la horde ne vous lâche pas et la ronde du ciel dure un long moment, personne ne voulant abdiquer. Tant bien que mal vous vous frayez un chemin dans l'escouade juste en face, cependant, un manque d'expérience évident fait vriller l'avion durant une simple « touchette ». C'est la mort qui s'en suit. Seconde chance ! Cette fois-ci, vous suivez le bombardement bien sagement. Ce n'est pas chose évidente. Avec une certaine délicatesse, il faut s'approcher assez près pour verouiller le porte-avion. Au final lâchez les gaz ainsi que les bombes au bon moment. L'équipe suit son plan de vol, vous vous en sortez entier cette fois ci. Pourtant, vous avions oublié un point important dans votre joie furtive : les escadrons de la mort sont toujours là. C'est donc avec les doigts crispés que... vous connaissez la suite ?. Entrainez-vous car le multijoueur promet aussi sa dose d'adrénaline.

Sang froid, non. Très froid, oui.

Nuages de balles en place, la course poursuite est lancée

Pour finir en beauté, un deux contre deux ne se refuse pas. Vous pouvez choisir votre engin, ses armes (en mode Seconde Guerre Mondiale). Gardez à l'esprit que le combat rapproché mérite un maximum de mitrailleuses. Votre coéquipier paré, la carte sera enneigée ou ne sera pas. Lancé à toute vitesse, le vaste monde est encore une fois joliment modélisé. Maintenant : le drame. Les deux fous du manche vous coursent. Eux-mêmes filés de près par votre collègue. La sensation est grisante et rude à la fois. Vos ailes sont encore une fois les premières touchées et impossible de faire le tour pour s'échapper. Ces redoutables adversaires ont beaucoup plus de pratique. Alors une montée improvisée du diable force votre joujou dans ses derniers retranchements. Comme prévu, la vitesse flanche en montée mais en contrepartie voici une belle poussée lors de la descente. Ceci permet à votre acolyte de fusiller les deux pisteurs. Afin d'appuyer cette si belle histoire, vous pouvez télécharger la démo sur le Marketplace (1go) et vous envoler pour l'infini… mais pas au-delà.
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Tribune libre