Preview | Worms Open Warfare, des vers dans la poche
22 févr. 2006

Rédigé par
Prévu sur
Worms Open Warfare
  • Éditeur THQ
  • Développeur Team 17
  • Sortie initiale 24 mars 2006
  • Genre Stratégie tour par tour

Lorsque l'on a connu un jour le goût de la banane explosive, il est difficile de l'oublier. Worms effectue un véritable retour aux sources version console portables avec Worms Open Warfare, développé par l'inébranlable Team 17. Kelvin Aston, assistant producteur des deux versions DS et PSP a fait le voyage en France pour vous convaincre que le ver est le meilleur ami des joueurs.

De retour dans la deuxième dimension

Le jeu vidéo ne respecte pas la chaîne alimentaire. La créature la plus dangereuse, belliqueuse, violente est sans aucun doute le ver, comme nous le prouve la série Worms depuis maintenant plus de dix ans. Rien n'égale la violence de ces conflits stratégiques où les escouades de lombrics s'affrontent armés d'un arsenal délirant : bazooka, grenades, bananes explosives, etc. Si la série a fait un détour polémique vers la 3D lors des trois derniers épisodes, elle revient comme à la première en heure sur DS et PSP pour proposer des combats en 2D comme au premier jour. Sortez vos uzis, allumez vos dynamites, ça va péter !

Sur PSP

Le jet pack en perdra plus d'un

Le conflit étant au cœur de Worms, les versions sur portables se concurrencent en ayant chacun de sérieux arguments en leur faveur. La version PSP est de prime abord la plus classique. Après avoir généré aléatoirement un terrain parmi les millions de possibilité, on se retrouve au coeur du champ de bataille, entouré de mines instables, de bidons explosifs et surtout d'adversaires menaçants. Mais visuellement, c'est une claque : vos vers se sentiront dans votre playstation portable comme dans le plus beau des fruits. Les décors sont magnifiques, l'ambiance est intacte, bref, du Worms comme on l'aime. Les armes classiques sont au rendez-vous, sans ajouts spécifiques, par souci d'équilibrage selon Kelvin Aston. Après tout, pourquoi changer une recette qui marche ?

Sur DS

L'objectif est inchangé : faire le plus de dégâts en un coup

La version DS est évidemment moins fine visuellement, mais le deuxième écran s'avère crucial pour la gestion des armes et des informations de jeu. Armé de votre stylet, vous pointez directement l'arme qu'il vous faut, prêt à atomiser du ver. Toutefois, c'est lorsque vous voudrez démontrer votre maîtrise de la corde ninja à vos amis que la version ds montrera son efficacité : contrairement à la version PSP nécessitant autant de jeux que de joueurs, une seule cartouche suffit pour des parties endiablées à quatre. Reste la possibilité de faire tourner la console pour jouer sur la même machine, mais vous perdez le plaisir de faire pleurer vos adversaires à la vue de leurs derniers vers éradiqués par un mouton piégé.

Vous reprendrez bien un dernier ver ?

Comptez sur les explosions pour remodeler le terrain

L'arrivée de Worms Open Warfare sur consoles portables est l'occasion rêvée de se replonger dans ce délicieux cocktail (molotov) de fourberie et d'adresse. Même si la recette est inchangée, le confort de jeu est optimal et promet des heures de combats acharnés seul ou à plusieurs. Il est peut-être dommage que la version DS n'exploite pas plus les fonctionnalités de l'écran tactile en permettant de viser au stylet par exemple ou en déterminant la force du tir par la durée de pression. Espérons que le jeu à quatre avec une seule cartouche et l'ergonomie du deuxième écran fasse oublier les graphismes magnifiques de la version PSP, sans quoi le duel de Worms sur portables risque de se finir par une victoire facile de la console de Sony.
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Tribune libre