Les 25 jeux les plus surévalués du monde – Jour 2
16 sept. 2003

Écrit par Grigann

Gamespy continue donc son entreprise de "démolition de mythes" débutée hier, avec aujourd'hui les jeux les plus surévalués du monde de la 20ème à la 16ème place. Malheureusement, cette liste est bien plus morne que la précédente, espérons que ce ne soit pas comme ça jusqu'à vendredi. Enfin, au milieu de la liste on trouve tout de même une belle pépite, jugez plutôt :

20ème : Impossible Creatures
19ème : Battlecruiser: 3000AD
18ème : American McGee's Alice
17ème : The Getaway
16ème : Mortal Kombat

Et même si tout ça vous inspire moins que celle d'hier, n'hésitez pas à venir vous exprimer dans nos forums.

Le cas Impossible Creatures est limpide : encore une victime du hype. Relic Entertainment venait de pondre un des meilleurs RTS de tous les temps, Homeworld, et Alex Garden, son designer en chef, était considéré par certains comme le nouveau Sid Meier (sic). En plus, le concept de Sigma (l'ancien nom du jeu) semblait alléchant : croiser des tonnes de bestioles pour en faire de nouvelles, et ainsi se constituer une armée complètement personnalisée. Sauf que la pratique n'a pas suivi la théorie, et que l'on s'est retrouvé avec un RTS somme toute trop classique.

Passons sur Battlecruiser: 3000AD pour arriver tout de suite là où ça fait mal : American McGee's Alice. Leur constat est clair : un design de folie, que ce soit au niveau visuel ou de la conception des niveaux, mais un jeu somme toute trop frustrant, au gameplay basique et aux ennemis stupides. Difficile de contredire leurs arguments, mais nous ici on aime l'Alice d'American McGee, alors on trouve ça injuste. C'est comme ça.

Quand aux deux derniers jeux, ils montrent simplement les limites de ce genre de listes, aucun des deux n'ayant jamais été porté au pinacle : 77% de moyenne pour The Getaway, ce n'est pas vraiment ce qu'on appelle un plébicite, et quant à Mortal Kombat il a toujours souffert de la comparaison avec les Street Fighter, n'étant vraiment fun que dans ses moments d'excès gore.

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