Preview | Call Of Duty : Black Ops, c'était pas notre guerre
01 sept. 2010

Rédigé par
Prévu sur
Call Of Duty : Black Ops
  • Éditeur Activision
  • Développeur Treyarch
  • Sortie initiale 9 nov. 2010
  • Genre First Person Shooter

... Mais bel et bien celle de Treyarch, longtemps considéré comme une entité inférieure, limite inutile par rapport à Infinity Ward. En tout cas, dans le cœur des gamers. Ce Call Of Duty Black Ops va changer la donne et promet d'être ZE FPS le plus intense et le plus spectaculaire de tous les temps. Je me souviens qu'un gars qui bosse chez Activision avait mis certaines parties de son anatomie à couper si jamais ce nouvel épisode n'était pas juste époustouflant. Pour le moment, il peut tout garder... Chanceuse descendance !

Le 10ème Art

Nous sommes en pleine Guerre Froide. Russes et Vietnamiens sont les ennemis de la bannière étoilée. Une équipe de choc est envoyée afin de servir l'aigle royal et de balayer la pourriture communiste qui suinte la haine à l'Est de l'Europe. La Black Ops Team, voilà son nom. Une tête qui ressemble au Capitaine Price se faufile à l'écran, comme si les habitués des guerres sales et du lavage de mimines au jet d'artère pulmonaire allaient se plaire. Payback ou Victor Charlie, les sobriquets de missions sont légions pour ne pas présumer de la difficulté psychologique (qui ravira beaucoup d'entre nous) que nous offre Treyarch. Si World at War paraissait choquant dès son début, attendez de mettre la main sur Black Ops. Une fine couche de gore soupçonnée d'action et de mise en scène viendra vous mettre l'hémoglobine à la bouche. Du cinéma vidéoludique ou un pixel cinématographique, au choix. Josh, community manager chez le développeur du titre, s'occupe de faire passer toute l'émotion de ses deux scènes quasiment les yeux fermés. Hands off oblige, on prend notre mal en patience tout en grignotant du pop corn salé. Bon d'accord, il n'y en avait pas mais force est de constater qu'il ne serait pas de trop. Bref, la lumière s'éteint, les tirs peuvent commencer...

Pan, t'es mort Peter !

Pauvre pont de la rivière Kwaï

Un camp russe attend les ordres de leur supérieur. Protégeant un avion marqué au marteau et à la faucille rouge, une certaine banalité s'est installée lors de la protection de l'engin. Dommage pour eux, c'est le moment idéal pour utiliser notre artillerie lourde. Lance-grenade calibrée, la première patate chaude orchestre une symphonie brutale et explosive qui s'achève aussi vite qu'elle a commencé. Puis comme dans un rêve enfin réel, la carlingue volante devient pilotable, juste comme ça, pour de purs instants de toute-puissance. Décollage vertical qui balaye tous les alentours, vos munitions sont de véritables Kinder Surprise sans jouet à l'intérieur. Les balles transpercent le ciel pour mieux ricocher sur les futurs lacs mortem. Tout à coup, les renforts ennemis viennent à la rescousse de la Mère Patrie. Stick gauche puis droit, la valse des roquettes s'enchaine avec un stressant "bip, bip" synonyme de mauvaise nouvelle. Coup d'œil sur la terre ferme, des blindés vous canardent avec amour. Libre à vous de riposter via le sentiment le plus adéquat selon vous. A la suite de ce gentil chamboulement, les habitations restantes ne sont que ruines, aplaties par des palmiers qui cachaient une vermine orientale. En continuant un peu plus loin, toujours protéger dans ce cocon à moteur, les rizières aperçues sont bluffantes de réalisme et le paysage nous laisse songeur. C'est à ce moment précis que l'Armée Rouge décide de vous envoyer au tapis une bonne fois pour toute.

Full Metal Jaquette

La jungle ne sera qu'une porte dans ce couloir de l'Enfer

L'écran est flou, un mal de crâne persiste pour les survivants. Pas le temps de roupiller, des voix étrangères font échos dans la jungle maudite. A peine détaché de l'avion que des vilains pas beaux surgissent de leur boite et balancent une rafale de pruneaux sur le cadavre aérien. Deux headshots plus tard, le coucou de haute technologie sombre, piégé par les eaux, nous emportant dans cette chute sans fond. Après une cinématique contextuelle très simple, nous voilà sortis du pétrin mais pas de la Guerre qui éclate à la surface. Le fleuve verdâtre ne servant pas de couverture à l'équipe qui a survécu au drame, les assaillants vous mitraillent tant bien que mal sur différents canoë. L'acier frôle vos points vitaux, laissant derrière lui une trainée aussi fascinante que dangereuse. Arrivé sur un flotteur, vous surgissez tel un démon des enfer : bouclier humain grâce à un pauvre quidam armé, vous terrassez du Viet avant d'égorger celui qui vous protégeait contre sa volonté. Adrénaline à bloc, nouveau plongeon de l'ange afin de placer du C-4 sur une corniche en mode apnée. KABOOM ! En avant la musique ! Quelques dizaines de mètres plus loin, des pilotis servent de dortoirs aux soldats fatigués. Gentleman marchands de sable que nous sommes, l'avancé vers les hamacs se fait silencieux. Fades tombeaux pour une triste vie me direz-vous. Souvent, la lame reflète votre âme : parfois rouge sang, parfois rayonnante de justice, elle ne cesse d'être mise en avant. La pluie quant à elle, ne cesse de rendre la progression difficile et ce n'est pas l'environnement sonore qui nous prouve le contraire grâce au duo cymbales/percussions digne des plus belles productions. L'action y est frénétique, le chant du coq annonce un rayon de soleil... Donc forcément une attaque surprise. Joyeux bordel avant de se cacher dans un terrier bien sombre, lui aussi gorgé de surprise et de chaos.

Call Of Duty : Black Ops nous démontre qu'il est bel et bien ZE FPS le plus attendu de cette fin d'année. On attend bien sur plus d'informations concernant le multi, la coop et un éventuel mode zombie avant de le proclamer vainqueur par K.O.
Partagez cette preview
Tribune libre