Preview | Red Steel 2 : Jackie Chan au pays des Cowboys
22 mars 2010

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Red Steel 2
  • Éditeur Ubisoft
  • Développeur Ubisoft
  • Sortie initiale 26 mars 2010
  • Genre Action

On se souvient tous du médiocre Red Steel. Que ce soit le gameplay ou les graphismes, le seule excuse d'Ubisoft était son attachement à la sortie de la nouvelle console de Nintendo. Comment redorer le blason First Person Browler du géant français ? En proposant un vrai challenge, des nouveautés, beaucoup d'application pour effacer les points faibles précédemment cités et des commandes qui répondent au doigt et à l'œil. Merci le Wii Motion Controler ! Prévu pour le 25 mars, Red Steel 2 pourrait bien titiller de près Metroid Prime Trilogy et consorts...

Still Alive

Vous voilà samouraï cel-shadé dans un univers westerno-cyber-punk particulièrement bien chiadé. Dit comme ça, je comprends que ça puisse choquer mais il ne faut pas en avoir peur, Ubi à bien revu sa copie. Durant la présentation, Aurélien Topia et David Rochedieu gameplay programmeur ainsi que Jonathan Bapst gameplay animateur ont bien appuyé là où ça fait du bien. Vous pourrez désormais choisir la sensibilité de vos coups de wiimote. Entre athlétique ou flemmard il n'y a qu'un pas que certains malabars de développeurs auraient bien voulu pousser davantage, histoire de ressembler à Rafael Nadal. Vitesse de rotation, cadre de mouvement, explication des gestes via une personne en chair et en os, bref vous n'êtes en rien perdu et chaque action est paramétrable. Les hardcore gamers seront aux anges et les petits pousses pourront jouer cash sans prise de nunchuk. Ou pas, puisque le fameux tutorial des familles est assez ardu à maîtriser. Valser entre le revolver et le katana pour ensuite courir derrière vos adversaires et ainsi les exécuter façon Dante ne se fera pas sans mal. Sèche tes larmes petit scarabé, le jeu en vaut la chandelle.

Mawashi-geri au flingue

Parer pour mieux attaquer, il faudra être bon sur le timing.

Car oui, le plaisir de voir les habitués de la gâchette nous donne envie de franchir le cap. Direction le tableau de chasse pour récupérer des missions, engranger des pesetas et faire régner la Justice Divine. Facile, les premières échappées sauvages se font sous le joug de quelques quidam mal inspirés. Vous n'avez qu'à shooter les parties charnues dénuées d'armure pour mettre à genou le petit malin en face de vous et le finir une coup de sabre entre les omoplates. Impressionnant... Tandis que vous êtes encore tout sourire de votre exécution classieuse, deux autres ninjas vous chargent. Qu'à cela ne tienne, vous parez au bon moment pour ouvrir la garde et enchainer deux trois attaques de côtés puissantes. Votre sabre devient rouge et une estocade faciale stop le combat sans effusion de sang. A ce moment là, je ne comprend pas pourquoi le troisième larron n'a pas pris ses jambes à son cou. Tant pis pour lui, vous le remplirez de pruneaux ou le découperez en fine lamelle. Et c'est bien là l'intérêt de Red Steel 2 : les choses se suivent et ne se ressemblent pas.

Deux styles rouges

Augmenter ses atouts vous coûtera les yeux de la tête.

La sensation de répétition dans un titre de ce style est bien le frein le plus puissant qui existe. Là-dessus, Ubisoft a réussi son pari. Vous ne faites pas que distribuer la mort à qui n'en veut, vous devez également explorer les environs à la recherche de l'anneau. Euh non pardon, d'argent. Ça n'étonnera personne, le fric c'est chic et vous permet d'augmenter vos caractéristiques à l'arme blanche et au gun. Direction le dojo pour vous apprendre ces différentes aptitudes : le tigre, l'aigle, la puissance des armes à feu, l'achat d'une Winchester tout est bon pour punir comme il se doit les assaillants. D'ailleurs, l'inspiration de Devil May Cry est soufflé à demi-mot par les créateurs ce qui présente un gage de qualité certain pour les possesseurs de Wii. Si à la base Red Steel 2 part avec un sérieux handicap due à son aîné, le résultat quasi définitif n'en est que plus remarquable. Entre les prémices jouables à Leipzig en 2008, le Festival du Jeu Vidéo et Le Micromania Games Show, le FPB à la sauce Sergio Leone a de quoi satisfaire les foules.
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Tribune libre