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Brütal Legend met le feu

Tim Schafer, vous connaissez ? Ce doux dingue est à l'origine de quelques jeux mythiques, toujours situés dans des univers un peu barges. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que son dernier bébé est de la même trempe : univers heavy metal post apocalyptique, dialogues crus, tendances sado-maso, explosions d'hémoglobine et bande son léchée, on se croirait presque dans un film de Tim Burton, en plus nerveux. Vous êtes prévenus : si votre truc c'est plutôt les hérissons bleus ou les champignons magiques, Brütal Legend risque de vous traumatiser à vie.

Alien versus Predator : un plan à trois, ça vous dit ?

Après les comics Alien versus Predator, puis les adaptations cinématographiques, c'est au tour de la XBox 360 d'accueillir le jeu Alien versus Predator. Si ce n'est pas la première adaptation vidéoludique – les joueurs PC ont par exemple déjà goûté par deux fois à ce plaisir – c'est la première rencontre entre les deux extraterrestres sur les consoles dites HD. Et cette rencontre ne pouvait bien évidemment que se terminer en gerbes de sang...

Dante's Inferno : Divine comédie ou Infernale tragédie ?

Dante's Inferno ne se cache pas d'être une repompe de God of War. La question est : cela est-il judicieux de sortir un clone des aventures de notre brute chauve préférée un mois avant le troisième opus de la mythique série mythologique ? La réponse est "oui, assurément si le-dit clone possède les qualités suffisantes pour se distinguer des autres beat them all sorti ces derniers temps". Des qualités, Dante's Inferno n'en manque vraiment pas, mais il ne manque pas de défauts non plus. Zoom sur le challenger.

Silent Hill magnifie ses mémoires sur Wii

Inspirée par le succès de Resident Evil, la série Silent Hill a su trouver son public grâce à des scénarios plus ambitieux. Les récentes tentatives de renouvellement (The Room, Homecoming) n'ont pas toujours convaincu. Déjà à l'oeuvre sur Silent Hill Origins, le studio anglais Climax propose une relecture de l'épisode originel. Les fans crieront peut-être à l'imposture mais le pari, audacieux, est relevé avec panache.

Bioshock 2 persiste et signe

Rapture, l'utopie sous-marine qui avait soulevé l'enthousiasme en 2007, renaît des cendres de son code source : confiée à une nouvelle équipe, la suite de BioShock retrouve sans peine l'ambiance art-déco monstrueuse du chef d'oeuvre d'Irrational Games, sans pour autant briller par son ambition. A part l'idée géniale d'incarner un Big Daddy, une de ces créatures énormes et effrayantes qui hantaient le premier jeu, BioShock 2 se contente d'aligner des automatismes bien connus. Du réchauffé en somme, à partir d'une recette originale hyper efficace et qui n'a finalement n'a pas pris une ride en trois ans ; du bon réchauffé donc, dont le seul défaut est de ne jamais surpasser l'épisode fondateur.

Dynasty Warriors Strikeforce honorable et très abouti

La série des Dynasty Warriors n'évoque en vous que de longs moments à marteler votre pad, sans but réel ? Force est de reconnaître que l'essence même de cette série vous y pousse. Seulement si vous aviez par le passé abandonné pour cause de monotonie, le nouveau volet : Dynasty Warriors Strikeforce peut égayer votre quotidien. Beaucoup plus pointu dans les réglages que ses aînés, il change la donne.

Tribune libre