Tests

Spider-Man: The Movie

Le film est à peine sorti en salle que le jeu est déjà disponible sur un peu toutes les plates-formes du moment. Même si la méfiance est traditionnellement de mise devant ces opérations marketing rondement menées, il faut bien reconnaître qu'après quelques minutes le scepticisme s'efface presque totalement devant le plaisir de jeu. C'est à peine croyable, Spider-Man le jeu respecte très bien l'esprit du comic américain, au moins autant que Spider-Man le film. Du coup on a vraiment l'impression de se glisser dans la peau de Peter Parker, au point qu'on finit par regarder le plafond de sa chambre avec un poil d'envie.

Syberia

Après une Amerzone tropicale et étrange, Benoît Sokal, célèbre dessinateur de bande-dessinées, s'est tourné avec Syberia vers les non moins étranges mais beaucoup moins tropicales, voire carrément fraiches par endroits, contrées de l'Europe de l'Est. L'on y suivra donc le périple d'une jeune avocate américaine à la solde du grand capital américain, une Ally McSteppes envoyée pour dévoyer un mystérieux et génial créateur d'automates. L'histoire est-elle si bien ? Les graphismes sont-ils aussi somptueux que ce qui se murmure ? Les automates rêvent-ils de mammouths à ressort ? La réponse à (presque) toutes ces questions se trouve dans le test...

Grand Theft Auto III

GTA 3 ne fait pas dans la dentelle, pas plus que ses prédécesseurs. Il est toujours question d'incarner un truand qui gagne de l'argent en volant des caisses, en assassinant des rivaux et en protégeant les pontes de la pègre. Oui, on a vu mieux comme CV de héros. Ici, pas question de défendre la veuve et l'orphelin, on protège plutôt la pute et le maquereau. Les traditions se perdent. M'enfin, c'est ce qui fait l'intérêt de GTA 3. Tout le gameplay repose sur cette affreuse tentation : le jeu s'installe dans une ville contemporaine très crédible dans laquelle il est possible de faire tout et n'importe quoi, de préférence n'importe quoi.

Grandia II

D'abord sorti sur Dreamcast, puis sur Playstation 2 et, finalement, sur nos bien chers PCs, Grandia II est ce qu'on peut appeler un clone de Final Fantasy, à peu près – sous-entendu : on y trouve tous les avantages et inconvénients d'un Final Fantasy : une histoire bien ficelée et prenante, des sorts de-la-mort-qui-tuent, de la monotonie, et des niaiseries typiquement japonaises.

FIFA 2002

La fin de l'année et son cortège de bonnes choses : Noël, sa dinde fourrée aux marrons, son sapin, ses boules, son papa Coca-Cola, sa crise de foie et son FIFA. Fidèle à une tradition qui risque fort de devenir séculaire, Electronic Arts nous sort tous les ans son pack jeux de sport. Sports débiles et incompréhensibles pour les Ricains (sauf le basket, non pas taper), jeu de balle noble et tactique pour la vieille Europe, l'ambassadeur du sport, du collectif et du don de soi...le foutchebol.

Max Payne

Max Payne, on l'aura attendu celui-là. On l'aura attendu et on aura eu raison. Oui, Max Payne est un bon jeu et même un peu plus que cela. Max Payne est un grand jeu. Un grand jeu un peu court, d'une certaine façon, mais un grand jeu quand même. Comme tous les grands jeux, Max Payne marque un tournant. Pas le genre de virage à 180° qui fait dire qu'il y un avant et un après, mais un petit virage gentil, pas vraiment traître, le genre de virage sympa dont on se souvient ensuite avec émotion, longtemps après. Parce que mine de rien, sous son écorce très classique de jeu d'action pur et dur, Max Payne cache un coeur gros comme ça. Gros comme un univers en béton et solide comme un bon parpaing.

Tribune libre