- Éditeur Take 2 Interactive
- Développeur DMA Design
- Sortie initiale 26 oct. 2001
- Genre Action
GTA 3 ne fait pas dans la dentelle, pas plus que ses prédécesseurs. Il est toujours question d'incarner un truand qui gagne de l'argent en volant des caisses, en assassinant des rivaux et en protégeant les pontes de la pègre. Oui, on a vu mieux comme CV de héros. Ici, pas question de défendre la veuve et l'orphelin, on protège plutôt la pute et le maquereau. Les traditions se perdent. M'enfin, c'est ce qui fait l'intérêt de GTA 3. Tout le gameplay repose sur cette affreuse tentation : le jeu s'installe dans une ville contemporaine très crédible dans laquelle il est possible de faire tout et n'importe quoi, de préférence n'importe quoi.
Interdit aux moins de 60 ans
Le choix des armes
Evil is good
Un peu de finesse
Conduite en état de liberté
C'est bien foutu
Ca manque un peu de muscle
Bien équilibré malgré tout
Abominablement bon
Une conversion réussie
- La liberté totale, mais vraiment totale
- Le côté délicieusement immoral
- Des missions bien variées
- Les missions secondaires innombrables
- La ville vraiment bien fichue
- La réalisation globale
- Enorme config impérative
- Un scénario bien dilué
- Le multijoueurs absent
En attendant, GTA 3 est un pur bonheur. A condition, bien sûr, de comprendre que ce n'est qu'un jeu qui manie le second degré à la louche. N'empêche, dans cette caricature plutôt honnête des métropoles américaines, il est difficile de ne pas se sentir un peu visé. Ce n'est pas vraiment le fait de se défouler en bravant tous les interdits qui dérange. Comme dirait l'autre, j'ai passé toute la semaine à écraser des badauds et je n'ai même pas eu envie de me garer sur les passages piéton. Il faut dire aussi que le couplet moralisateur sur la violence des jeux responsable de la violence des rues, fait divers à l'appui, on commence à bien le connaître. GTA 3 est d'ailleurs un excellent contre-exemple : ce sont les jeux qui s'inspirent de la réalité et pas l'inverse. Non, ce qui gêne plutôt, c'est que Liberty City est salement réaliste. Caricaturale oui, mais jusqu'à quel point ? C'est peut-être le seul petit arrière-goût qui reste coincé au fin fond du gosier quand on arrête de jouer et qu'se dit, avec une petite hésitation : heureusement que ce n'est qu'un jeu.