Test | Tropico 5
13 juin 2014

Président de la gestion

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Tropico 5

Bienvenue ! Je suis le Président généralissime Tropico. Je brigue mon cinquième mandat à vie pour le plus grand plaisir de mes esclaves... pardon, mes fans. Aujourd'hui, je vais vous expliquer pourquoi vous allez remplir mon compte en banque suisse en achetant mon jeu : votez Tropico 5. Ou mourrez.

L'histoire

L'Histoire est mon terrain de jeu chronologique. Je suis un gouverneur des colonies britanniques envoyé dans les Caraïbes pour diriger quelques îles dont personne ne voulait s'occuper. Je compte bien en faire mon paradis, pour moi et mes descendants, et devenir un des dirigeants qui compte en ce monde. Ma dynastie s'étend de l'époque coloniale à l'ère moderne. A l'aide de l'Ordre, nous dirigeons le Monde en secret pour le façonner à notre image. Nous avons à faire à la couronne d'Angleterre, aux forces de l'Axe et des Alliés, aux américains et aux russes. Pour nous, membre de l'Ordre, ce ne sont que des pions qui servent nos intérêts. Bien sûr les années passant, mon pays aura accès aux meilleures technologies tant civils que militaires.
Trame ego-politique

Le principe

Cette page bien pratique est difficile d'accès.

Pour faire prospérer mon île, je prends de la hauteur. Du toit du bâtiment présidentielle, je gère mes affaires dans un premier temps avec l'aide de mon fidèle conseiller Penultimo (pas bien futé mais très serviable), et du représentant de la couronne Lord Oastworth. Première chose à faire : fournir à mon île une autonomie financière et alimentaire. Pour cela, l'agriculture et les ressources naturelles sont très importantes : notre richesse provient de l'export. Bananes, maïs, cacao, café, tabac, sucre, coton ; beaucoup de choses sont sources de revenus, à condition de satisfaire les demandes des clients. Puis viendront les cigares, le rhum, le fer, l'or, l'acier et biens d'autres produits manufacturés de l'ère moderne.

Ensuite, je dois satisfaire a minima la moitié de la population, pour déclarer l'indépendance. Des églises, du logement, quelques tavernes, un pot de vin, une exécution : tout est bon pour gagner la confiance du peuple. Une fois président, cela se complique, je dois maintenir l'adhésion des différentes factions à ma cause et endiguer les rebelles. Heureusement, je peux faire cela très simplement par décret ou en modifiant la constitution. Non, le plus compliqué, ce sont les affaires étrangères. Ah ! Obtenir des routes commerciales, éviter des guerres, gagner de l'argent sur le dos de ces pauvres bougres étrangers n'est pas chose aisée.

Mes conseillers me donnent des objectifs variés, de la construction de bâtiments ou du commerce internationale par exemple. Ils proposent des tâches qui occupent mes fils et filles (qui naissent directement à l'âge adulte bizarrement) : préparer un assassinat dans un pays quelconque, assister à une réunion ; tous ce que je ne peux pas faire en restant sur mon île. Bref, une fois l'ère atomique atteinte, je peux enfin rigoler en menaçant les étrangers et étaler à la vue de tous la puissance de mon île !
Tous unis pour le Président

Le multi

Les objectifs en jeu sont variés.

C'est une de mes nouvelles mesures. Je m'ouvre aux paris et à la coopération avec d'autres dirigeants. Malheureusement, cela n'est pas encore mon fort. Je dois remplir des objectifs comme construire tels types de bâtiments, atteindre une somme précisée en amont sur mon compte en banque suisse ou au trésor national. Je peux toujours visiter la ville d'un confrère mais l'intérêt reste limité.
Une mesure perfectible

Pour qui ?

A vous de faire perdurer votre dynastie.

Mes sujets les plus fidèles trouveront peut-être que j'ai un peu trop ouvert mes frontières, que j'ai abandonné quelques bâtiments et la micro-gestion des institutions et de la production. Mais en faisant cela, je facilite l'accès de mon île avec humour et ironie. J'ai un peu facilité les choses, certes. Qui peut me blâmer d'agrandir le nombre de mes sujets, amateurs de gestion ? Cela fait plus d'argent sur le compte en suisse de Kalipso !
Para los affinicionados y los gringos

L'anecdote

L'arrivée des bateaux de commerce, un passage obligé.

Il m'en aura fallu du temps pour comprendre pourquoi je perdais autant d'argent lors de mes premières parties. Tout cela à cause de l'interface de l'import/export : les données des deux types figurent sur un même tableau ! L'export est désigné par une flèche verte vers le haut, l'import une flèche rouge vers le bas. Je croyais vendre de l'or à 4000$ alors que j'en achetais ! Une fois compris ce système, je peux activer une voie commerciale et retirer mes bateaux pour la garder en option. Pratique.
Satané (im/ex)port
Les Plus
  • Facile d'accès...
  • Graphiquement propre et peu gourmand
  • Un humour bon enfant, parfois piquant
  • Une courbe de difficulté bien dosée
Les Moins
  • ... peut-être trop
  • L'interface manque de menus déroulants : certaines informations n'apparaissent pas immédiatement
  • Les conflits automatisés
Résultat

Ah Tropico ! La plage, les cocotiers, la musique latino, les putschs, les révolutions, les injustices criantes, et l'humour d'adulescent acnéique. Tout cela pour remplir les coffres du capitaine Kalypso. Le studio ne nous fait pas que danser et propose un jeu de gestion équilibré, un poil facile, mais très accessible. Vous choisirez vite votre camp : incarner un despote qui taxe les pauvres pour remplumer les caisses du trésor pendant que ceux-ci croupissent dans des taudis, ou un dirigeant éclairé à l'écoute de l'ensemble de ses concitoyens, ce qui ne l'empêchera pas de truquer les élections présidentielles deux ou trois fois. Tropico 5 : une ode à la politique moderne.

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