Test | Halo 4, mission accomplie pour 343 Industries et le Master Chief

01 janv. 2013

Accrochez-vous : Halo 4 est beau. Personne n'osait encore y croire mais après 5 ans d'attente, la franchise de Microsoft est enfin agréable à regarder. Mieux que ça même puisque le jeu est une franche réussite par moment, profitant d'effets de lumières parfois saisissants. Une bonne chose de faite par 343 Industries qui rectifie l'un des plus gros défauts d'autrefois (Bungie n'a jamais réussi à pondre un épisode à la hauteur sur le plan graphique). Le visuel ne fait pas tout mais quand même... Halo 4 est donc l'occasion d'observer un Master Chief plus beau que jamais, ainsi qu'une Cortana véritablement au coeur de l'histoire. Bien que le scénario soit difficilement accessible aux non-initiés, il prodigue son lot d'émotions fortes, surtout que les musiques, toujours aussi magnifiques, vont dans ce sens. Evidemment, le jeu perd de sa superbe en multijoueur splitté, avec des décors parfois crados et une impression globalement décevante. Le prix à payer pour pouvoir profiter d'un coop' local une fois de plus excellent. Finalement, personne ne s'en plaindra.

Pour ce qui est de la campagne solo, le jeu reprend plus ou moins la recette de ses aînés, en prenant toutefois soin de renouveler le panel d'armes ainsi que le bestiaires. Si nous nous retrouvons toujours avec un level design oldchool laissant la part belle à la coopération, les nouveaux ennemis (pouvant parfois être ressusciter par des drones) rendent l'expérience rafraîchissante. Pour ce qui est des armes, elles donnent leur pleine mesure dans le mode multijoueurs toujours aussi complet et réussi. Entre la démesure de son contenu (nombre de maps et de modes de jeux, personnalisation des personnages, etc.) et son mode Forge permettant de créer ses propres cartes, Halo 4 reste le Roi du multi sur consoles. Evidemment, quelques nouveautés sont au rendez-vous telles que le mode Dominion (prendre possession d'une base et recevoir des armes en fonction), le mode Spartan Ops proposant des missions annexes ou le système de scoring du match à mort (tuer le leader devient encore plus gratifiant)