Test | Knights Contract devrait relire ses droits
22 mai 2011

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Knights Contract

Ça vous dit un bon petit hack & slash de derrière les fâgots ? Le tout si possible sur PlayStation 3 avec un aspect coopératif et sans oublier un univers sympa ? C'est beau de rêver mais vous jouez à Knights Contract. Et le réveil va être brutal.

Berserk ? Connais pas...

Poum Poum Poum, voilà Heinrich Hofmann, chasseur de sorcières de son état se baladant dans une charmante ville d'inspiration germanique pendant la peste noire. Mais que se passe t-il ? Des morts-vivants, des démons et d'autres créatures indicibles tentent d'occire notre héros. La belle affaire, Heinrich est immortel et ne peut donc jamais mourir. Ça charcute donc dans tous les sens, enfin dans un seul sens : celui de la carte. Si l'inspiration germanique est sympathique, le rendu est très laid : les couleurs bavent, le design des monstres et des personnages est commun au possible. Bon, ça n'est pas bien grave : l'important dans un hack & slash, c'est de se défouler, non ? Sauf qu'au bout d'une petite demie heure, l'ami Heinrich se voit accompagner par une charmante nymphette nommée Gretchen. Cette douce jeune fille est une sorcière qui pourra recourir à divers sorts pour assister notre héros dans sa quête. Ainsi, vous devrez affaiblir certains ennemis à l'aide de sortilèges afin de pouvoir les blesser ensuite avec Heinrich. Mais voilà, dès que le jeu possède une bonne idée, l'exécution se vautre complètement. Comme précisé précédemment, Heinrich est immortel donc si jamais il meurt, un simple Quick Time Event le remettra d'aplomb. Hélas, ça n'est pas le cas de Gretchen qui passera son temps à se faire attaquer et à mourir... signifiant un Game Over direct. Bien sûr, vous pouvez la soigner mais son intelligence artificielle est tellement nulle que vous passerez votre temps à cracher votre fiel contre les développeurs de cette chose. L'autre point impardonnable du gameplay réside dans les combats contre les boss. En effet, durant ces affrontements, vous devrez à plusieurs reprises effectuer des QTE dont l'échec se soldera par... la récupération totale des points de vie du boss. Superbe idée. Et pour finir en beauté, une fois arrivé à la moitié du jeu, vous devrez refaire l'ensemble des niveaux en sens inverse. Comme disent les jeunes : "Oh, la purge !".
Les Plus
  • Le concept
  • Le sypnosis
Les Moins
  • Les boss infâmes
  • L'IA de la sorcière, bête à manger du foin
  • Que c'est laid...
  • Que c'est ennuyeux...
Résultat

D'habitude, Namco Bandai n'est pas manchot dans le domaine des Hack & Slash mais là, c'est du très, très lourd. Visuellement proche du gloubiboulga, Knights Contract se paye le luxe d'être ennuyeux au possible et de rendre fou le moindre joueur par un système de Quick Time Event très mal géré. Même le chouette concept d'escorte sur le papier s'avère être une véritable ignominie tant votre compagne est débile. Non vraiment, n'y jouez pas !

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