Test | Dynasty Warriors Strikeforce honorable et très abouti

07 mars 2010

Une sympathique introduction vous permet d'office de choisir de quel côté vous souhaitez conquérir la Chine : le bien ou le mal ? Selon votre décision vous utilisez un panel différent d'officiers au combat. Soyez rassuré : ils sont tous aussi affreux et efficaces les uns que les autres. Au milieu des foules d'ennemis, vous enchaînez les combos et les meurtres par centaines, comme dans tout bon Dynasty Warrior. Un des points forts du jeu est de pouvoir choisir, lors des phases de jeu au village, jusqu'à 3 officiers-bots vous accompagnant. Au combat envoyez-les facilement massacrer la piétaille, les structures défensives ennemies ou les boss (certains sont gi-gan-tes-ques). Soyez avare dans le partage des XP ou non : c'est vous qui voyez. Sachez qu'en solo la quête est quasi-impossible. Et c'est encore avec d'autres humains que l'aventure prend son ampleur, bien que jouer seul ne soit pas monotone : loin s'en faut.

Comme cité plus haut les phases de préparation sont vitales. Le forgeron façonne et améliore vos armes, pour peu que vous ayez les matériaux nécessaires. D'ailleurs les orbes et les pouvoirs Ki ont aussi besoin d'éléments que vous ne pouvez obtenir qu'en combattant et en fouillant les niveaux de fond en comble. C'est un excellent point car dès le début de la partie vous vous surprenez à parcourir de nouveau certaines quêtes. Tantôt pour en obtenir le bonus, tantôt pour ajuster vos pouvoirs. Le Ki ne disposant que de peu d'emplacements (un sur chacun de vos membres), vous cherchez le bon compromis qui mène à la victoire. Les généraux de passage au village vous donnent des cartes d'amélioration de bâtiments (+10 entrepôt par exemple) : à vous de les exploiter convenablement. Certains items tels que du regain d'énergie sont disponibles en vente libre.

Même si l'environnement est des plus pauvres, et ne parlons pas du sol qui ressemble à une moquette 1er prix, le jeu a bizarrement un charme qui opère. En voici les raisons : les généraux ont tous leur propre style physique et vestimentaire (des habits sont à débloquer, jeunes otaku). Ensuite, même si les ennemis sont moches ils font appels à des réflexes de gamers : en voyant telle troupe vous savez que les jaunes vont s'envoler, les autres vous attaquer de front. Certes cela dénote une IA des plus basiques. Ceci importe peu dans ce jeu qui se veut résolument bourrin, mais tout de même vous êtes heureux d'affronter des boss. Ces derniers sont de toute beauté, et de grande difficulté. Ils savent être énormes, rapides, sournois, en bref ils donnent un intérêt flagrant à l'histoire. A vous alors de savoir les appréhender et d'user des bonnes ressources au bon moment pour au final obtenir un jeu à la mécanique simple, servie par un univers riche.