Test | Osez l'excès de vitesse avec Midnight Club : Los Angeles
18 nov. 2008

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Midnight Club : Los Angeles

Attachez votre ceinture et faites chauffez la gomme, Midnight Club : Los Angeles vous invite à voyager dans la cité des anges à bord des plus luxueux bolides. Excès de vitesse, tuning et grosse monnaie s'entremêlent dans un jeu de course de haute voltige. Ça passe ou ça casse !

Bienvenue au club de minuit

Rockstar n'est plus à présenter. Après l'énorme succès critique et médiatique de GTA IV, les mauvais garçons du jeu vidéo reviennent avec une autre de leur franchise pour le moins politiquement correcte cette fois-ci. La série Midnight Club est de retour sur consoles nouvelle génération après avoir fait les beaux jours de la PlayStation 2. A chaque épisode, la série a su se différencier de ses concurrents, notamment Need For Speed, grâce à son lot d'innovations. En outre, des circuits ouverts, des motos et une personnalisation de véhicules très poussée. Au niveau du scénario, rien d'original. Dans les grandes lignes, le but est de devenir le meilleur pilote en gagnant de la réputation et de l'argent. Comme tout bon jeu de course, il ne sert que de prétexte à des affrontements endiablés. Au menu, de nombreux modes de jeux vous sont proposés. Les courses à ordre fixe, les courses autoroutes, les contre-la-montre, les courses monuments, où vous devez allez d'un point A à un point B par le chemin que vous voulez, et les courses carte grise où vous jouez votre précieux véhicule que vous aurez payé si cher. Quelques modes de jeux assez originaux viennent s'ajouter comme la livraison de véhicules ou la destruction de véhicules d'un client qui n'aurait pas payé ses dettes.

20000 chevaux sous le capot

La police n'est vraiment pas clémente.

Au niveau de la conduite, c'est de l'arcade pure et dure : contrôle du véhicule intuitif, vitesse à vous rendre chauve, dérapages contrôlés. L'aspiration qui permet de gagner un bonus de vitesse et le transfert de poids offrant de rouler sur deux roues provoque une certaine différence lors des courses et permet quelques choix tactiques bienvenues. Rien n'est laissé au hasard afin de foncer sans peur et sans reproche à tombeau ouvert dans un trafic terriblement dense. Car ici, le trafic est votre pire ennemi. Votre dextérité est mise à rude épreuve afin d'éviter la flopée de véhicules affichés à l'écran. L'adrénaline est à son maximum lorsque le paysage défile sous vos yeux en entendant le bruit des voitures passants au raz de votre carrosserie. Qui plus est les différentes vues proposées y sont vraiment pour quelque chose. Notamment la vue cockpit qui offre une immersion et une facilité de prise en main déconcertante, ainsi que la vue action avec des effets de caméra qui apportent des petits plus. Que du bonheur! Mais attention aux chocs car ceux-ci vous ralentissent sérieusement et ils ne sont pas à prendre à la légère. Contrairement aux anciens épisodes où une fois le véhicule détruit, il revenait tout neuf quelques secondes après, ici c'est la disqualification assurée. C'est à vous de faire attention et de vous rendre régulièrement aux stations-services disséminées dans la ville pour restaurer votre véhicule et vous réapprovisionner en nitro. Autre facteur à prendre en compte, la police. Il ne faut pas oublier de respecter le code de la route durant vos virées en ville. Sinon ça va chauffez pour votre matricule. En premier lieu, garez-vous gentiment. Mais si vous avez un instinct d'ennemi public n°1, vous pouvez essayez de les semez. À vos risques et périls car ils sont vraiment coriaces et plus ça dure, plus l'amende est salée.

Chirurgie plastique et mécanique

Un levé du soleil ou comment imager la poèsie.

La ville de Los Angeles offre un terrain de jeu des plus intéressants. Au niveau de sa géographie, la ville possède un environnement varié grâce à ses routes sinueuses, ses bords de plages ou encore ses longues voies d'autoroute. Le tout est modélisée dans les moindres détails, et l'affichage ne souffre d'aucun bug, comme le clipping (affichage tardif des éléments), malgré la vitesse et profite d'une vaste longueur de champ. Mention spéciale au cycle jour/nuit qui vous offre un crépuscule et une aurore particulièrement émouvants. La quarantaine de véhicules recréés au rétroviseur près, que ce soit de l'extérieur ou de l'intérieur, sont totalement personnalisables. En échange de quelques dollars, votre belle cylindrée devient un vrai étalon. La possibilité de personnalisation est quasi infinie. De nombreuses modifications visuelles et mécaniques tirées des plus grandes marques du milieu rendront vos véhicules méconnaissables. Et la création de vinyles vraiment poussées permet au plus créatif d'entre de vous de confectionner les plus belles fresques et de les exposer au grand public grâce au mode en ligne où vous pouvez, entre autres, affronter d'autres joueurs. Notons également une bande–son qui à la mérite de proposer une multitude de genres musicaux afin de satisfaire toutes les oreilles.
Les Plus
  • Une ville vivant, modélisée à la perfection et sans bugs
  • Une conduite arcade agrémenté de quelques fantaisies telles que l'aspiration et le transfert de poids
  • De nombreux véhicules personnalisables dont des motos
  • Une personnalisation des véhicules très poussée
  • Une bande – son mélangeant tous les styles
  • La vue cockpit immersive et agréable à jouer
Les Moins
  • La police difficile à semer
  • Un trafic un peu trop dense
Résultat

En conclusion, Midnight Club : Los Angeles démarre avec une longueur d'avance pour le prétendant au titre de meilleur jeu de course de l'année aux cotés de Need For Speed : Undercover. Il a réussit à reprendre toutes les bonnes idées des précédents volets et à les repoudrer à la sauce nouvelle génération. Parfait au niveau technique, fluide et intuitif, riche au niveau contenu avec de nombreux challenges, le jeu en ligne et la personnalisation de véhicules. Les fans du genre seront ravis, tout comme les néophytes.

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