Test | Trois pour le prix d'un avec Hour of Victory
17 mars 2008

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Hour of Victory

N'y allons pas par quatre chemins : Hour of Victory vient s'entasser sur la pile déjà conséquente des FPS "Seconde guerre Mondiale". De plus, ce titre fraichement sorti utilise l'Unreal Engine, qui comme chacun sait a ses faiblesses. C'est alors que vous pensez que Midway, lassé de l'univers imaginaire des Mortal Kombat a préféré investir dans une rétrospective historique. Encore perdu. Hour of Victory joue la carte du gameplay en vous proposant trois manière radicalement différentes d'aborder les combats.

Jour J

C'est afin d'empêcher les Nazis de mettre au point l'arme nucléaire que vous partez en mission à travers l'Europe. Comprenez par là que comme dans de nombreux jeux de ce genre vous êtes amené à combattre dans divers décors tels que des déserts sableux ou des montagnes enneigées. Les missions s'enchainent sans grande liaison. Vous êtes amené à conduire un char, mitrailler à la MG62 ou encore défendre les positions contre un raid aérien. L'intérêt du titre ne se situe pas dans sa trame scénaristique mais dans sa manière d'aborder les niveaux. En effet vous pouvez au début de chacun choisir votre personnage entre trois spécialités. Taggert, l'agent secret, est équipé d'une Sten et d'un silencieux. Il ouvre les portes, coupe les barbelés et sait se déplacer rapidement même accroupi. En l'incarnant vous traverser les épreuves en suivant un itinéraire particulier. Cela veut dire qu'il en est de même pour ses acolytes.

Frères d'arme

Les interactions sont évidentes.

Ross, comme son nom l'indique est le commando du groupe. Il mâche le silex au petit déjeuner et vide sa M1A1 en un tour de gâchette. Ses particularités sont de pouvoir déplacer les objets lourds qui bloquent le passage mais surtout il encaisse le mieux des trois. Son rôle, bien que sympathique à emprunter n'est pas le meilleur. Le Sniper du groupe, "Bull", a la possibilité de grimper sur les toits à l'aide de son grapin. De là il nettoie la zone. Pouvant sauter de maison en maison il vous permet de balayer les niveaux en un rien de temps lorsque ceux-ci le permettent. Voici pour les personnalités mises à disposition. Vous imaginez sans peine que le jeu peut être parcouru autant de fois qu'il y a de personnages. Seulement dans la pratique chaque terrain de jeu se prête plus volontiers à un compère. Trouvez le bon et vous faites un carton plein.

Désertion

Ne vous y fiez pas : la maniabilité est affreuse.

Toutes ces bonnes intentions hélas ne se prêtent pas à une éclate totale du joueur. Les actions permises par nos personnages sont à la limite du ridicule, et collent bien au level-design. Le sniper n'aura qu'a se coller à une corde clignotante pour se hisser sur un mur d'au moins une tête de plus que lui. Le commando peut pousser d'énormes remorques mais est incapable de fracturer une porte. Les combats sont de la même trempe. Même si vous pouvez ramasser et utiliser toutes les armes de vos amis et ennemis, leur utilisation est trop semblable. Point de recul. Un tir dans le genou à l'autre bout du niveau et voila ce pauvre SS qui s'écroule mort. L'IA est à la hauteur du reste du tableau. Voici un FPS qui malgré une bonne idée de jouabilité se retrouve à la traine dans le plaisir de jouer, mais aussi techniquement. Bugs et plantages à l'appui. Ajoutez à ceci la honteuse dîme demandée pour profiter pleinement du multijoueurs (un abonnement Windows live gold) et vous comprendrez qu'il vaut mieux laisser l'Allemagne des années 40 posséder l'arme nucléaire.
Les Plus
  • Une idée de départ excellente
Les Moins
  • Des interactions avec le décor risibles lorsqu'elles ne sont pas buggées
  • L'IA d'une rare faiblesse
  • Une panoplie complète d'armes pour avoir l'impression d'utiliser toujours la même
  • Un multijoueur sur serveur payant
Résultat

Dans un milieu où la concurrence se veut rude et agressive Hour of Victory vient se poser, la fleur au canon. Se Même si son idée de base est bonne, en proposant 3 manières distinctes d'appréhender les niveaux, sa réalisation est toute autre. L'absence de violence dans les combats, son level-design pauvre et surtout sa partie multijoueurs payante ne viennent pas à son secours. Fuyez.

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