Test | DiRT Rally 2.0
26 mars 2019

Une performance solide

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DiRT Rally 2.0

À force de tester des jeux de course, on en vient à se demander si le genre ne tourne pas lui-même en rond. DiRT pousse cette image assez loin puisque son nom est désormais synonyme de deux titres distincts. Ainsi, DiRT Rally 2.0 n'est pas à confondre avec DiRT 2, sorti il y a maintenant 10 ans.

Les graphismes

DiRT Rally 2.0 est plutôt joli. Surtout, il joue pleinement sur la luminosité pour faire en sorte que le soleil et ses reflets prennent part à l'expérience. Vous pouvez ainsi être gêné par la luminosité, et notamment par le fait de directement entrevoir le soleil dans une montée, ou en voyant ce dernier se refléter dans des passages humides. Ainsi, il faut parfois être sur vos gardes et c'est à vous de juger si tout risque est bon à prendre. Un point qui ajoute un peu de piquant, en particulier quand les tracés sont longs (parfois une vingtaine de minutes). Pour ce qui est de la qualité globale du visuel, rien de marquant à signaler : c'est joli, avec une esthétique "naturelle" avant tout, sans pour autant vous donner un sourire béat.
Un bain de soleil

Le principe

Il faut avouer que ça a de la gueule, en plus de grandement renforcer l'immersion.

Côté jeu, le gros de l'expérience repose sur les réparations. Celles-ci ont été peaufinées pour rendre les épreuves plus crédibles, et y compris pour les joueurs débutants. Roulez n'importe comment et vous aurez toutes les chances de ne pas pouvoir réparer l'intégralité de votre bolide une fois de retour au garage. En général, DiRT Rally 2.0 semble prendre en compte les dégâts avec plus de précision. Évidemment et comme c'était le cas dans le premier volet, nous retrouvons aussi quelques moment cocasses, comme lorsque nous cassons nos phares au début d'une spéciale se déroulant de nuit. C'est d'ailleurs là que l'on voit que les développeurs ont plutôt bien fait leur travail (tout en étant sympas) en laissant la lumière de la lune permettre de vaguement distinguer la route.
Droit au but

Pour qui ?

Des sessions "historiques" sont présentes, permettant de prendre le volant de bolides mythiques.

Pour le reste, nous nous retrouvons en terrain connu. Avec les épreuves de rallycross dans un premier temps, mais aussi avec des courses historiques et des défis (quotidiens ou hebdomadaires). La gestion des crédits est plutôt bien pensée, permettant à la fois d'acheter des améliorations, des ingénieurs ou des véhicules. Un autre bon point est peut-être l'accessibilité du jeu : dès son lancement, quelqu'un qui veut juste essayer un titre de rallye peut se sentir à l'aise. La contrepartie est évidemment la nécessiter de trifouiller les réglages pour avoir une expérience à la difficulté digne des meilleures simulations... au risque de déséquilibrer l'ensemble. Nul doute que les pros sauront s'y retrouver.
Tous, y compris le nouveau venu

L'anecdote

Si vous dépassez le temps limite de réparation, vous aurez une pénalité.

J'attends le jour où les titres de course (et notamment ceux de rallye) nous permettront de ne pas faire réapparaître la voiture sur la piste lors des sorties de route. Cela peut sembler radical, mais il est sidérant de voir que cette fonctionnalité soit toujours disponible dans les titres de ce genre, à l'heure du réalisme. Bien sûr, y faire appel vous inflige une pénalité dans DiRT Rally 2.0, mais la présence de cette touche reste agaçante dans un jeu qui s'affranchit justement de l'une des modes actuelles : le bouton pour revenir en arrière. Autant aller jusqu'au bout de la démarche.
Retour vers... la piste !
Les Plus
  • La gestion de la lumière
  • Les réparations et dégâts
  • Accessible aux néophytes
  • Une bonne simulation si vous touchez aux réglages et à la difficulté
  • Plutôt joli et fluide
Les Moins
  • Un petit manque de diversité tout de même
  • Quelques éléments qui semblent toujours être de trop (épreuves annexes, etc.)
Résultat

S'il n'est pas très original, DiRT Rally 2.0 a quelques qualités le hissant dans le haut du panier des jeux de course. D'abord, il y a sa gestion de la lumière qui demande au joueur de s'adapter en fonction de la météo. Cela peut paraître anecdotique, mais nous n'avions pas vu une aussi bonne prise en compte du soleil depuis les meilleurs épisodes de Forza (sur Xbox One). Un point qui ajoute donc un peu de sel au gameplay. De plus, nous aimons le côté un peu brut de décoffrage du titre, allant au plus simple et y compris lorsqu'il s'agit de son système de progression. Ici, pas de bla-bla à outrance et simplement des menus vous permettant d'améliorer ou réparer votre véhicule. C'est bien, et ça va presque à contre-courant de cette mode lourdingue impliquant de passer plus de temps en dehors que sur les pistes. Un jeu pas forcément surprenant donc, mais plutôt bien équilibré et pouvant convenir à tout le monde.

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