Preview | Dreamfall, le rêve bientôt accessible
24 avr. 2006

Rédigé par
Prévu sur
The Longest Journey
  • Éditeur Ubisoft
  • Développeur Funcom
  • Sortie initiale 12 déc. 1999
  • Genre Aventure

Six, c'est le nombre d'années qui séparent les deux volets de la série The Longest Journey. Pourtant, durant cette période l'attente des joueurs n'a fait qu'augmenter. Même si les puristes craignent le passage à la 3D, les fans veulent découvrir ce nouveau scénario si prometteur. Après deux précédentes previews basées sur des présentations presse, nous avons pu essayer les 5 premiers chapitres de Dreamfall. Impressions de jeu.

Un scénario de haute voltige

Nous ne reviendrons pas sur les points techniques abordés lors de nos deux previews précédentes (mai 2005 et janvier 2006). Ou plutôt très sommairement. Vous incarnez Zoë, jeune fille aisée de Casablanca, et tout va bien pour elle, ou presque. Elle a deux soucis : sur divers écrans April (l'héroïne du premier volet) apparait et lui demande de la sauver. Par ailleurs, son ami journaliste disparaît après lui avoir demandé de récupérer un mystérieux paquet. Ce dernier a laissé plusieurs d'indices permettant de reconstituer le dossier sur lequel il travaillait. C'est ainsi que nous partons à l'aventure dans un monde de haute technologie à la recherche de ce jeune homme. Cependant, la trame scénaristique ne s'arrête pas là. Bien évidemment, nous n'ont dévoilerons que des bribes afin de préserver la surprise. En fait, plusieurs histoires se chevauchent. Elles mélangent les époques et les quêtes pour donner au final un long métrage que nous découvrirons plus en détail lors de la sortie du jeu. Les chapitres disponibles donnent déjà lieu à de multiples rebondissements. Et ça donne sacrément envie !

Une maniabilité tout confort

Les actions possibles sont résumées dans ce cercle.

Les divers mondes visités ont tous un point commun : ils sont d'une beauté renversante. L'ambiance rendue est très agréable et procure un sentiment de confort appréciable. A tel point que le soleil du zouk de Casablanca chaufferait presque notre bureau. De nombreux lieux sont repris du premier opus (clin d'oeil aux fans). Le passage à une vraie 3D se fait en douceur car la maniabilité clavier/souris est des plus simples. Ainsi, vous examinez au mulot les objets ou les PNJ et d'un clic décidez de l'action à effectuer. Mention spéciale au menu des options qui permet de vraiment tout configurer pour que vous soyez totalement à l'aise. Il est possible de brancher un gamepad, ce que les joueurs consoles qui ne craqueront pas pour la version Xbox feront certainement. Quoi qu'il en soit, lorsque vous lancez Dreamfall, vous partez en voyage, il faut donc bien s'installer. Avec une palette et une touche qui rappelle furieusement le jeu Flashback, vous êtes dans l'aventure. Voilà pourquoi.

Une histoire d'une fluidité étonnante

Admirez l'expression du visage. C'est encore mieux en mouvement.

Les dialogues, excellemments doublés dans cette version anglaise, sont longs mais posent bien les bases de l'histoire. La modélisation des personnages vous donne l'impression de regarder un film ; Dont vous êtes le héros. De la même manière, bien que les chargements soient fréquents, ils passent totalement inaperçus. Vous ne serez pas perdu : d'une part les points forts de vos quêtes sont consignés sur votre mobile. D'autre part les passages difficiles répondent à une logique de jeu d'aventure, et ne sortent pas du cerveau déjanté d'un savant fou. Pour finir le clic droit donne la possibilité de scanner toutes les possibilités offertes par le décor. Ce ne sont pas les six années écoulées depuis nos premiers pas dans cette univers qui entament un grand plaisir de jeu, couplé à une réalisation technique à la pointe.

Mais qu'est ce qu'on attend ?

Des croisés ? Ici ?

Au final, de ces quelques chapitres visités ressort l'envie d'aller plus loin. Même si certaines actions paraissent d'une facilité déconcertante, les programmeurs se sont arrangés pour contrebalancer cette impression en cassant le rythme. Ne comptons pas sur les combats pour agrémenter le titre car ils ne sont clairement pas son point fort. Les phases d'infiltration augmentent fortement votre tension sans pour autant devenir l'élément essentiel du jeu. De toute évidence, vous pourrez vous passer de ces moments d'action. Préférez faire fonctionner votre cervelle pour contourner les obstacles, que ce soit en répondant correctement pendant les dialogues ou en trouvant une échappatoire. Ceci se vérifie avec Zoë. Quant aux autres personnages, c'est une autre histoire que nous ne tarderons pas à dévouvrir plus en détail. En attendant, faites vous plaisir en écoutant une partie de cette bande son exceptionnelle qui, elle aussi, fait partie du "long voyage". Reste à voir si la durée de vie totale du jeu et si le bon départ du scénario tiendront la route. Mais de toute évidence, cette aventure aux pays des rêves est partie pour marquer les esprits.
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Tribune libre